Depuis presque un an, je reçois régulièrement des questions à propos de mon voyage en Australie. Le sujet vous interpelle, et certains d’entre vous semblent très intéressés par l’idée d’un projet similaire. Et pour cause : c’est attirant, enrichissant et passionnant. J’ai donc réuni dans cet article les questions qui reviennent le plus souvent pour partager mon expérience de manière générale. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à utiliser les commentaires (ou à me contacter par mail), je répondrai sans problème. C’est parti pour un article d’environ 3km de long! Allons-y, dans la joie et la bonne humeur 😉
Comment préparer son départ en Australie ?
Il n’y a rien de plus simple! Premièrement, il faut demander un visa en ligne (c’est par ici – et si l’anglais vous fait défaut, vous trouverez un pas-à-pas ici) (parfois, les gens font des trucs merveilleux sur internet, je vous le dis). Appelé « working holiday visa« , il vous permet de rester un an sur le territoire australien, et d’y travailler. Il coûte désormais 295€ et la limite d’âge au moment de la demande est fixée à 30 ans (jusqu’à la veille de la 31è année). Ensuite, il vous faudra bien évidemment des billets d’avion! Sachez qu’avec le visa en poche, vous pouvez vous tourner vers Le Cercle des Vacances : ils ont des tarifs préférenciels destinés aux jeunes qui partent pour travailler. Mon billet aller – retour m’a coûté 1100€, en m’y prenant tard. D’autres, mieux organisés que moi dans le temps, n’ont pas payé plus de 900€, ce qui est vraiment un bon prix. Certaines personnes ne prennent qu’un aller et se disent qu’ils pourront booker leur retour une fois en Australie. Je vous déconseille plus que fortement de faire la même chose! Sur place, on n’est jamais à l’abri d’un problème (d’un accident qui nécessite de dépenser toutes ses économies dans les soins, par exemple. Et dans ce cas : plus d’argent pour le billet direction la France!) et mieux vaut être prévoyant. Enfin, vous aurez besoin d’argent. Le gouvernement australien demande que les détenteurs de WHV arrivent sur le territoire avec un minimum de $4000 sur leur compte bancaire (un peu moins de 3000€). Ils vérifient très rarement que c’est bien le cas, et on passe généralement la douane même sans un sou en poche, mais sait-on jamais. Enfin, mieux vaut avoir réservé un hébergement pour les premières nuits. Comme je l’expliquerai plus tard, trouver un logement sur place n’est vraiment pas compliqué, mais après 24h de voyage et 8h (en moyenne) de décalage horaire, on est plutôt désorienté. Ce n’est pas le moment de courir dans tous les sens avec sa valise pour trouver un endroit où dormir.
Est-il nécessaire d’avoir un bon anglais ?
Absolument pas! J’ai débarqué en Australie avec un niveau d’anglais catastrophique. J’entends par là que je ne regardais aucune série en version originale sans les sous-titres français au risque de ne rien comprendre, j’étais totalement incapable de répondre aux questions basiques que me posaient les touristes dans la rue (« Where is the Tour Eiffel? » – « Hmmm… Nooo, sorry…« ) : une horreur! Je comprenais quelques mots à l’écrit, et basta. Et pourtant je suis allée à l’école, je vous le jure 😉 Du coup, je ne vous cache pas que mon premier mois en Australie a été plutôt inconfortable, et je n’étais pas du tout à l’aise lorsqu’il fallait que je m’exprime, même pour les choses les plus simples. Mais c’était l’une des raisons majeures de mon départ, j’étais bien décidée à faire des efforts pour m’améliorer, et c’est ce qui s’est passé. Tout naturellement, les échanges du quotidien sont devenus moins insurmontables, et en m’insérant dans la vie active, j’ai pu approfondir les dialogues et me sentir plus à l’aise dans de multiples situations. Un an plus tard, mon anglais est loin d’être parfait (surtout niveau grammaire) mais je me fais comprendre sans souci, je ne me sens plus ridicule lorsque je parle, et j’ai même réussi à travailler sur mon accent (dégueulasse à la base, bien sûr).
Sommes-nous bien accueillis ?
S’il existe un pays accueillant et chaleureux au possible, c’est bien l’Australie! Tout les gens sont agréables, polis, attentifs, et soucieux d’aider. L’ambiance générale est très positive, les gens sont détendus, le ryhtme de vie est posé. Il ne m’est arrivé que très rarement d’être irritée par le comportement de quelqu’un, alors que ça m’arrive tous les jours en France! La différence est réellement flagrante, et on se sent tout de suite mieux. On devient soi-même plus souriant et plus ouvert, à force de constater que les gens sont tous aussi sympas et accessibles. En France, les gens ouverts, chaleureux, aimables et souriants à la fois font presque figure d’exception dans la vie de tous les jours. En Australie, c’est la règle générale!
Quelles ont été les étapes de ton voyage ?
Je suis arrivée à Sydney où je suis restée trois semaines en mode « vacances ». Je n’ai pas tellement aimé la ville sur le coup, et je n’ai pas vécu le dépaysement auquel je m’attendais (passer de Paris à Sydney : ok, on entend parler anglais, mais ça reste passer d’une grande ville à une grande ville). J’ai donc pris la route, et j’ai rallié Melbourne en voiture. En chemin, j’ai fait quelques arrêts sympas, dont Phillip Island ❤ J’ai commencé à frayer avec la nature, ça m’a bien plu. Je me suis posée à Melbourne pendant deux mois, c’était absolument génial. Puis j’ai pris l’avion pour Brisbane où je suis restée un peu plus de trois mois : j’ai bossé dans une compagnie de panneaux solaires, en faisant du porte-à-porte pour booker des rendez-vous entre particuliers et consultants experts. Pas toujours facile, mais bien payé : ça s’équilibre. Après ces quelques mois (au cours desquels je suis également allée quelques jours en Nouvelle-Zélande pour assister à un match de rugby France vs. All Blacks – yay), je suis partie en road trip pendant deux semaines sur la côte est : de Brisbane à Cairns, en passant par tous les spots bien connus tels que Fraser Island, les Whitsundays, la Grande Barrière de Corail, la Daintree Rainforest, etc. Une super expérience, qui m’a pas mal décoincée sur le fait d’avoir « un petit endroit douillet où vivre et où se poser ». Là je vivais dans un van crado, qui servait aussi bien à se déplacer, qu’à dormir, qu’à faire la cuisine, qu’à s’abriter de la pluie. Et on était cinq dedans! Espace plutôt restreint, donc. Mais on s’y fait. À peine arrivée à Cairns, je suis repartie en woofing pour un mois dans la Daintree Rainforest. J’ai fait du fruit picking au milieu de nulle part, j’ai appris à vivre en ferme entourée d’animaux, et j’ai expérimenté les joies du travail manuel sous les pluies tropicales. Ça n’est pas ma partie préférée du voyage, je ne vous le cache pas 😉 Mais c’est à faire au moins une fois! Surtout quand, comme moi, on est très attaché à son confort. Ça m’a définitivement amenée à voir les choses autrement, et à être moins « chochotte ». J’ai ensuite rallié Darwin, d’où je me suis envolée pour Bali! Un mois de paradis là-bas, avant de revenir en Australie, et de prendre le mythique Ghan pour aller voir le Centre Rouge ❤ Un tour magique, le désert australien est vraiment particulier et magnifique. Puis dernière étape : un avion direction Sydney. C’est là que j’ai passé mes trois dernières semaines, et c’est là que j’ai vraiment appris à apprécier la ville pour ce qu’elle était (et non pas pour ce que je pensais trouver sur place, comme lorsque je suis arrivée de France en étant déçue que l’endroit ne colle pas à mes stéréotypes).
Est-il facile de trouver un travail sur place, et quels sont les salaires ?
Pour les voyageurs, il est beaucoup moins facile qu’avant de trouver du travail. Les backpackers sont des milliers sur place, et tous cherchent du travail : la concurrence est rude. Mais malgré tout, ça se trouve! Il suffit d’être persévérant, motivé, insistant, d’être en relation avec plein de gens pour tomber sur des opportunités et d’être prêt à faire des boulots parfois désagréables. Si j’ai pu trouver un job avec mon anglais tout naze, tout le monde peut y arriver. Niveau salaires, c’est très variable. Niveau horaire, ça peut aller de $10 à $20 : n’acceptez pas n’importe quoi! Certains employeurs vous exploiteront sans scrupules (heureusement pas la majorité, mais quand même). Le minimum acceptable est $16 (NET!) de l’heure. Après, il y a des mines d’or : certaines périodes pour le fruit picking sont très avantageuses et on se voit très bien payé, mais on peut aussi tomber sur des offres désespérantes où il faut trimer à mort pour ne quasi rien gagner. Bref, comme toujours, il y a de tout! Il faut chercher, et ne pas se décourager. Et pitié, ne vous concentrez pas sur les témoignages de gens qui racontent qu’ils ont fait toutes les fermes australiennes sans succès et qu’il vaut mieux rester chez soi, en France : c’est faux. Si vous ne trouvez pas en ferme, vous trouverez ailleurs, quitte à nettoyer des toilettes, on s’en fout. Mais le voyage vaut la peine, et il y a toujours moyen de se débrouiller. Sachez par exemple qu’il est possible d’être logé en auberge de jeunesse gratuitement contre quelques heures de ménages dans l’établissement. Les bons plans du même genre ne manquent pas, renseignez-vous bien.
À quoi ressemble cette nouvelle vie, à 17 000km de chez soi ?
C’est excitant, déstabilisant, effrayant et naturel à la fois. Du moins, ça l’a été pour moi. Tout dépend des personnalités, chacun vit les choses à sa manière mais en ce qui me concerne, ça n’a pas toujours été simple. Être seule, loin des gens que j’aime, avoir du me gérer sur tous les plans, devoir apprendre à ne pas paniquer au moindre problème, et m’adapter à ce qui m’entourait… C’était un challenge. Au début, ça fait peur, et puis on voit qu’on y arrive alors on avance. Et sans s’en rendre compte, au bout d’un an, on a su tout faire! On a tout géré, tout encaissé, tout résolu. Tout le monde en est capable, mais certaines personnes (comme moi, avant) ne le savent pas, tout simplement 🙂
Est-ce facile de garder le contact avec ses proches ?
J’imagine que tout dépend de ce qu’on l’on appelle « contact ». C’est très facile de donner des nouvelles, de tenir les gens au courant de l’endroit où nous sommes, de nos activités… Le plaisir ultime : poster sur Facebook une photo de vous à la plage tandis qu’ils sont sous la neige en France (krr krr krr). Mais un vrai contact, un peu plus profond, avec échange d’impressions, de sentiments et d’expérience demande un vrai travail des deux côtés. Souvent, ça se met naturellement en place au début et puis au fil des rencontres, du décalage horaire, des nouvelles activités et des découvertes, on se perd un peu. C’est normal, et ça n’empêche pas de retrouver les gens lorsqu’on revient… Mais en un an, j’ai manqué des tas de choses, un éloignement s’est forcément instauré, et j’ai changé. Les retrouvailles sont chouettes, mais il ne faut pas s’attendre à ce que tout soit comme avant au détail près.
Y’a-t-il des dangers sérieux ?
En terme de sécurité, je ne me suis jamais sentie aussi à l’aise que là-bas. Dans les grandes villes, on se sent vraiment bien, jusqu’à rentrer tout seul de soirée complètement ivre à 2h du matin sans craindre quoi que ce soit (testé et approuvé, ahah). Et moi qui craignais les grands espaces sauvages et le noir complet (rapport aux gens égorgés dans les bois, tout ça) (oui, j’ai vu trop de films) : je suis vaccinée. J’ai fait plusieurs road trips qui m’ont fait dormir au milieu de nulle part et aller aux toilettes en pleine nuit dans le noir le plus total, il ne m’est jamais rien arrivé. Par contre, il faut évidemment faire attention aux animaux sauvages! Notamment les crocodiles, les serpents et les araignées. Lisez bien les panneaux, et suivez les consignes de sécurité. Mais même là, après un an de randonnées parfois bien sauvages : aucun souci.
Quelles sont les choses à voir absolument ?
Je serais tentée de dire « TOUT! », mais ça paraît relativement impossible car l’Australie est immense. Du coup, je pense qu’il faut voir toutes les possibilités qui s’offrent à vous au cours de ce voyage, et aller vers ce qui vous tente le plus. Plage, soleil, détente? Randonnées, pique-niques, camping? Road trip, liberté, découverte? Vie sédentaire, boulot, sorties? Vous pourrez quasiment tout faire, il y en a pour tous les goûts. Dans mon top trois personnel, il y a : le Centre Rouge, les Whitsundays, et Melbourne. Trois expériences totalement différentes, mais toutes géniales. L’Australie n’est faite que de ça : de diversité.
Rencontre-t-on beaucoup de français ?
On en rencontre des tonnes, c’est la plus grosse déception de mon voyage. Au début c’est sympa, on se sent moins seul et c’est toujours marrant de retrouver des compatriotes à 17 000km de chez soi. Mais personnellement, je m’en suis très vite lassée. Je suis partie à l’autre bout du monde pour vivre autre chose, et toujours me heurter à l’état d’esprit français était parfois pénible. On a beau dire, on est quand même des gros râleurs 😉 Même si dans l’ensemble, les français qui s’envolent pour l’Australie ne sont pas les plus fermés d’esprit, je sentais malgré tout à leur contact un rappel de ce que je n’aime pas en France. Bon, on s’y fait… Mais il ne faut pas partir dans l’idée qu’on se retrouvera perdu au milieu des anglophones, ça n’est pas le cas (ou plus le cas, aujourd’hui).
Comment se passe le retour à la réalité au bout d’un an ?
C’est compliqué, et facile à la fois. Compliqué parce qu’après avoir quitté sa vie un an pour reconstruire des choses ailleurs, on a le sentiment très désagréable d’opérer un retour en arrière dans sa vie, lorsqu’on revient. Retrouver son environnement et ses habitudes de comme on était avant alors qu’on a changé, c’est déstabilisant : on réalise qu’on ne correspond plus à beaucoup de choses qu’on pensait de nous-mêmes, on retrouve des choses matérielles auxquelles on tenait énormément et qu’on peut maintenant jeter sans sourciller, on ne comprend plus ce qui nous attirait dans telle ou telle occupation antérieure… Ce sont des changements qui se seraient probablement produits de toute façon même sans le voyage, mais au retour d’un an de vie ailleurs, on y est confronté de manière soudaine et ça fait bizarre. C’est également étrange d’arpenter des lieux qu’on a toujours connu sans s’y sentir « chez soi ». On se sent un peu étranger à sa propre vie. Parce que ce que personne ne nous dit quand on part pendant des mois, c’est que « chez soi », ça devient relatif. J’en suis encore là, et j’apprends à réadopter mon quartier, je me demande combien de temps ça prendra. Parallèlement, c’est extrêmement facile de reprendre ses anciennes habitudes et d’y trouver du réconfort. Je pense donc qu’encore une fois, tout dépend des gens, et de la façon dont le voyage vous aura transformé.
55 Comments
Ton article est juste génial. Je rêve de partir en australie depuis au moins 5ans et j’ai encore très peur notamment car je suis une quiche en anglais. Voir que tu é réussi a trouver du boulot labas et a en profiter me donne encore plus envie de me lancer. Parcontre c’est pas précisé dans ton article (même si j’en ai l’impression en te lisant je préfère être sur) tu es partie toute seule ?
http://vertiegraphie.blogspot.fr/
Hello Vertie,
Merci pour ton commentaire!
Je suis partie seule, oui. Mais si tu sautes le pas, tu verras qu’en fait, on n’est jamais vraiment seul 😉 On rencontre très vite un tas de gens, et c’est très facile de se lier aux autres : tout le monde est ultra ouvert et accueillant. Je te conseille de te lancer, tu en reviendras différente et fière de toi 🙂
Merci pour ta réponse, enfait après j’ai eu la réponse en lisant le reste de ton blog ahah 🙂
tu vends du rêve! Article très intéressant, et agréable à lire! J’ai voyagé… 🙂
Merci beaucoup Julie, contente que tu aies aimé!
Justement, pourquoi repartir en France? Pourquoi ne pas continuer à se construire sur place? Ce n’est pas du tout une critique, mais une vraie interrogation. Je suis partie il y a plus de 17 ans (Mexique, Irlande UK), et je n’ai jamais envisagé un retour. C’est interressant de voir une autre expérience, comme la tienne.
Deux raisons à cela : bien qu’ayant adoré l’Australie, je ne me voyais pas construire ma vie là-bas et même si j’en avais eu l’envie, les visa pour plusieurs années sont quasi impossibles à obtenir lorsque tu es backpacker (à moins d’être sponsorisé par une grosse boîte). Ensuite, ma famille et mes proches me manquaient, j’avais envie de les revoir. Mais rien ne dit que je ne repartirai pas à l’étranger bientôt 🙂
ce post est vraiment interessant et c’est chouette de faire partager cette experience
Merci Samantha!
Oh ça y est tu es rentrée?! Je me souviens encore de nos premiers échanges lors de ton départ!
J’avoue avoir peur et à la fois hâte de mon retour, si il y en a un d’ailleurs. Pour le moment on a pas envie, plus envie de vivre en France donc si on rentre ce sera pour mieux repartir!
Et comme tu dis ça ne doit pas être facile de se sentir « chez soi » dans cet environnement qu’on a quitté si longtemps et qui effectivement je pense, ne nous correspond plus (déjà avant aussi non, sinon on ne serait pas parti…).
J’ai hâte de rentrer juste pour voir la différence au niveau de l’architecture, ressentir ce choc qu’on a eu à notre arrivée à Montréal mais dans l’autre sens. J’ai hâte de me sentir perdue, de râler parce qu’en France je ne pourrais plus me déplacer aussi facilement (métro, bus) en sécurité. J’ai hâte de m’ennuyer de Montréal… Je suis folle non? ^^
Pour les français je te rassure à Montréal c’est pareil, ils sont partout! C’est l’horreur! Et tu sais quoi, ce sont les seules personnes qui se font remarquer dans la rue, dans le bus, qui racontent leur vie haut et fort… On les trouve insupportable ahah! 😀 Mais du coup c’est pénible, on est pas venu ici pour avoir l’impression d’être en France… Du coup on quitte vite les lieux où on les croise, et les soirées PVTistes par exemple non merci!
On est peut-être un peu trop extrêmes parfois, des fois on se demande si c’est nous qui n’avons pas un problème et qui sommes trop « intolérants »?! Enfin si tu ressens un peu la même chose ça me rassure 🙂
Eh oui, i’m back!
J’avais hâte de rentrer moi aussi, pour plein de petites choses. Mais en fait, une fois que tu es là, tu n’en as plus envie de la même manière : tout ce qui t’était inaccessible le redevient mais d’une certaine manière, ça n’a plus le même charme. Personnellement, je suis assez « déçue » de mon retour dans le sens où même si j’étais triste de quitter l’Australie, je m’attendais à être vraiment-vraiment contente en arrivant à Paris. Et finalement, c’est plus que mitigé. Certaines choses sont cool bien sûr, revoir ses proches notamment. Mais dans l’ensemble, c’est bof. Ne sois pas trop pressée, du coup 😉 Profite bien de ton séjour, pour ne rien regretter.
Et je te rassure, vous n’êtes pas intolérants! C’est simplement qu’en étant si loin de chez soi, on s’attend à trouver autre chose que des français partout, ahah. C’est bien normal.
Tu m’étonne qu’en s’expatriant dans une pays tel que l’Australie tu as vraiment du mal à rentré, je pense que n’importe qui ayant eu une très bonne expérience d’un pays aurait du mal à revenir.
En tout cas je te le redis je te jalouse pour avoir eu cet superbe opportunité et je trouve ça vraiment génial que tu es pu vivre cette expérience 🙂 Tu n’en ressortira que grandi avec de jolies souvenir plein la tête.
Bises.
Merci Aurélie!
C’est sûr qu’on gagne en maturité, et en ouverture 🙂
Mais dur-dur de revenir en hiver, ahah.
ton article m’a beaucoup intéressée, merci d’avoir partagé tout ça avec nous. ton témoignage est important car moi qui vais vivre au canada dans 7 mois, et ce de manière peut-être illimitée, ou pas j’en sais rien, ça me fait quand-même flipper ! merci pour tout ça !
Oh, tu vas probablement adorer 🙂 Il fait plus froid qu’en Australie, c’est sûr :p Mais l’expérience reste la même! Tu pars avec ton copain?!
Article très intéressant ! Bon retour en tout cas 😉 (même si avec le froid ça doit être encore plus dur!!)
Je confirme, le froid est désormais mon pire ennemi, ahah. Merci Laura!
un article vraiment interessant
j’ai pris plaisir a le lire
j’ai toujours eu envie de partir mais je n’ai jamais eu le courage sauté le pas
gros gros bisous
Il faut que tu le fasses, ça vaut vraiment le coup 🙂
Après avoir lu ton article, j’ai encore plus envie de partir… Mon seul point d’attache concret à ma patrie est mon copain. J’aimerais commencer par un petit voyage d’un mois quelque part, l’histoire de pauffiner mon anglais, ou de travailler un peu sur place… J’hésite toujours quant à l’endroit … Loin, ou moins loin…
Tu pourrais commencer par Londres : bien pour l’anglais, pas trop loin (ça te permettrait de voir si tu gères bien la distance avec ton copain, et de voir comment tu te sens lorsque tu es livrée à toi-même). C’est sur que partir d’un coup à 17 000 km comme moi, c’est radical! Mais je n’étais pas en couple à l’époque, donc c’était plus facile pour moi 🙂
Bon qu’on soit bien clair 🙂 les photos sont de plus en plus belles! celle du drapeau, celle des mains!!!!, celle de la côte ou encore l’araignée… JE SUIS FAN!
Merci beaucoup Marie!
C’est un beau compliment venant de toi 😉
Chouette article ! Deux de mes amies dont ma meilleure amie partent en janvier pour un an. Elles ont prevus de louer un vanne, de travailler selon les saisons et de pas mal bouger. Je les envie un peu, mais j’ai deja eu cette chance d’aller vivre a l’etranger, et meme plus d’y avoir fait mes etudes. Et c’est pourquoi j’ai tiquer sur le « se construire une vie ailleure » parce que je me demande si en voyageant comme ca, tous les deux/trois mois on se construit vraiment une vie ailleurs ? Est ce que cela est suffisant ? Cela a ete pour moi, je me suis cree une deuxieme amie, une deuxieme famille parce que je suis restee un an, avec toujours ce meme point d’attache, ce meme point de repere. Je suis de nouveau en expatriation depuis quelques mois et plus pour tres longtemps d’ailleurs, mais pareil, j’avais mon point d’attache, j’ai pu me creer des reperes, avoir un endroit que j’appelais chez moi, des habitudes. Et je me demande si ca ne m’aurait pas manquer pendant un an. J’ai fais des road trip, j’ai oubge tous les jours mais tu sais que tu vas retrouver ton chez toi au final mais ici, pendant un an, quand tu bouges tout le temps ou est tn chez toi ?
Apres je te rejoins sur les francais qui sont detestables a l’etranger. J’ai eu de la chance, j’etais avec une autre francaise sinon il n’y en avait pas ou j’etais, mais je les ai rencontre lors de mes voyages, et je me suis aussi demandee si c’est moi qui devenait intolerante ou tout simplement peut etre na t-on pas la meme notion de voyage, et je pense que c’est sur, quand on a vecu un an, on ne se l’approprie pas de la meme facon 😉
Hello Faby, et merci pour ton commentaire.
Quand je dis « Se construire une vie », je ne parle pas forcément de quelque chose de fixe et de bien posé. Même quand tu voyages tous les trois mois, tu te construis un quotidien, et que tu te créés des habitudes (de mouvement). C’est une vie de voyageur, des habitudes de nomade, mais ça reste une vie que tu te construis par ton expérience sur une période donnée et qui est très différente de ce que tu connais « usuellement ». Du moins, c’est mon avis 😉
Troop bien cet article, il rappelle à quel point tu as vécu une expérience mega enrichissante que j’aimerai avoir les c… de tenter ! … (j’en suis pour l’instant au level 2, càd vivre à des milliers de km de chez moi dans un pays hispanophone..!).
C’est déjà pas mal 😉
C’est une super expérience également (pleine de soleil, ahah)
Tu m’as faite rire concernant ta description de ton anglais ! Je suis sûre que c’était pas « si pire » que ça. C’est en tous cas génial si tu l’as bien amélioré ! Mon amoureux est parti tout seul comme toi en WHV en Australie, du coup pas mal de choses résonnent entre ce qu’il m’a raconté et ton récit. J’imagine que le retour doit être… spécial. Entre joie et déception, peut-être aussi. En tous cas, ton article était vraiment fort intéressant et le partage de tes impressions encore plus 🙂 Bonne journée à toi
On est pas mal à avoir vécu cette expérience, aujourd’hui! Le retour est un peu compliqué, oui. Mais y’a pas le choix : faut s’y faire 🙂 Merci ton commentaire et tes compliments. Bonne journée!
Un article très sympa, j’ai effectué il y a quelques mois un road trip en Australie en m’axant davantage sur les grandes villes, à voir sur mon blog ! Bonne journée
Oh sympa, j’irai voir ça 😉
Bonne journée
quelle article ! Merci pour le côté complet ! Après ça a quelque chose à voir avec un voyage initiatique ce type de voyage et évidemment tu ne peux pas être la même qu’avant et retrouver ta vie comme si de rien n’était, tu dois plus en savoir sur toi, maintenant faut peut être te laisser le temps de retrouver une ^place, ici ou ailleurs, celle que tu auras choisie. Bises
Hello 🙂 Oui, tu as raison! C’est ce que je réalise un peu plus chaque jour, il faut juste prendre conscience des changements.
Super article ! Il est vraiment utile et complet et donne envie de voyager. Encore merci de l’avoir partagé avec nous, c’était un plaisir de découvrir ce que tu faisais et les lieux où tu te rendais :).
Merci à toi d’avoir suivi tout ça, je suis contente que tu aies aimé 🙂
Ton article m’a beaucoup touché! Franchement c’est génial ce que tu as fait! Partir toute seule aussi loin je ne l’aurai jamais fait! Je suis partie deux ans an Angleterre pour les études c’était super mais c’est rien à côté de ton expérience! Je suis assez tentée de partir aussi mais pas toute seule ça me fait peur :/
En tout cas bravo, et merci d’avoir partager ton expérience!
J’avais peur de partir seule aussi, mais dis-toi que sur place, tu n’es en fait jamais seule. Si tu sautes le pas, tu voyageras seule mais tu rencontreras des gens partout et tu te lieras très vite. Aucune crainte à avoir de côté-là! 😉
Je t’admire énormément, d’avoir osé ! C’est peut-être un des plus gros regrets dans ma vie, ne jamais être partie vivre à l’étranger … Mais impossible de laisser sur place l’homme que j’aime, cela me semble encore plus insurmontable que l’expat !
Je comprends 🙂
Moi, j’étais célibataire, c’est tout de suite plus facile!
Merci de nous faire partager ton expérience. Cela aurait été ma destination si je n’avais pas trouvé de job après ma deuxième formation 🙂
Un ami est parti au Canada en VT et… n’est jamais revenu 🙂
A bientôt!
Comme je comprends ton ami!
Il paraît que le Canada est une destination géniale, également. Si jamais l’envie de PVT me reprend, c’est là que j’irai 🙂
Il y a 3 ans, je devais partir passer une année en Australie avec mon ex. Il est parti & moi je suis restée en France ahah !
Pour autant, je regrette de n’avoir pas fait ce voyage si enrichissant. À l’époque il m’a surement manqué un coup de pouce, genre un article comme le tien. Détaillé & compréhensible.
J’adore le principe de répondre à toutes nos interrogations, bravo 🙂
Si jamais un jour le projet me reprend …
xx Nolwenn
J’espère que ce projet te trottera un jour de nouveau en tête que tu franchiras le pas, cette fois! Ça en vaut vraiment la peine, tu sais 🙂
Ton article est ultra intéressant, j’ai toujours eu envie de partir loin pendant plusieurs mois, j’ai des bonnes potes à moi qui sont parties en Australie 1 an aussi. Elles ont adoré. Tu es partie avec des amis? Se débrouiller dans un pays étranger, trouver du taff, etc, une grosse expérience de vie. Quand j’ai lu ton texte je t’ai tout de suite imaginé sous la pluie tropicale à fabriquer des trucs l’image s’est imprimée dans mon cerveau, je ne sais pas pourquoi :). Et je pense que tu as motivé pas mal de gens.
Gros bisous Bobbie.
Je suis partie toute seule, et c’est vrai que l’expérience est très forte! Après ça, on se sent capable de beaucoup de choses. La vie paraît plus facile, et ce qui faisait peur avant devient de la rigolade, presque 🙂 Rien que pour ça, ça vaut le coup.
Très bon article et bien écrit.
J’ai juste envie de pleurer à l’heure qu’il est car j’aurais aimée vivre ce que tu as vécu mais que j’ai dépassé l’âge limite d’obtention de visa de travail… 🙁
Pour y être allée 1 mois en vacances le mois dernier comme tu le sais, je ne peux que que soutenir ton point de vue sur la gentillesse des Australiens et le fait qu’on s’y sente bien et en cela, je regrette de ne pas y être allée à la fin de mes études pour vivre une superbe expérience comme tu l’as fait.
Oh, dommage pour la limite d’âge!
Mais si tu souhaites vivre une expérience similaire, c’est possible au Canada jusqu’à 35 ans. Just in case… 😉
Merci pour l’info, je pensais que le Canada fixait aussi sa limite d’âge à 30 ans ; même si, niveau climat, ça fait moins rêver que l’Australie…
Bonne journée.
Salut,
Je viens de découvrir ton blog, et il me fait rêver !
Je me demandais à quel âge tu es partie ? Si c’était à la fin de tes études ou non.
En tout cas continue, ton blog est super 😀
Je suis partie juste après mes 25 ans!
Période de vide, besoin de tout quitter pour mieux revenir 🙂
Merci pour ton commentaire, et bonne soirée!
super compte rendu!!! et ûis hyper rassurant du point de vue sécurité!!!! ca a dû etre une super expérience!!!!!
merci!!!
bise
Merci à toi pour ta visite, contente que mon pavé t’ait intéressée 😉
Très bonne journée !
Coucou 🙂
Je réagis un peu tard car je suis tombée par hasard sur cet article en flânant sur ton blog (il faut que je vienne plus souvent ici) et je l’ai dévoré du début à la fin.
J’envisage assez sérieusement de partir vivre (une année ou plusieurs) aux Etats-Unis, je sais que ça va être la merde pour un visa, qu’il va falloir que je me défonce pour trouver du travail avant de partir parce que là-bas, quand tu es étranger et que tu veux bosser, il faut prouver pourquoi TOI L’ETRANGER tu peux prendre ce poste qui reviendrait normalement à un américain. Bref, je sais que ça ne sera pas easy mais j’ai envie de le faire.
Envie de me mettre un coup de pied aux fesses, de réaliser ce qui à la fois m’attire énormément et me fait très peur. Alors ton retour d’expérience me fait du bien. C’est fort dommage que les USA ne proposent pas ce fameux visa Working Holiday. J’attends la loterie de la Green Card, avec un peu de chance…
En tout cas, je me laisse un an pour mettre suffisamment d’argent de côté, trouver un travail et partir. C’est drôle parce que je me rends compte que c’est la première fois que j’en parle à quelqu’un d’autre que mon entourage, ça officialise un peu le truc, je suis obligée de partir maintenant 😀
Plein de bises !
Je te souhaite très sincèrement de parvenir à réaliser ce souhait : une année (ou dans ton cas, peut-être plusieurs) dans un autre pays, ça changera complètement ta vie ! Je connais bien ce sentiment de vouloir se propulser au-delà de ses propres limites, et ce n’est que du positif qui en ressort lorsqu’on s’y colle 🙂 Les USA ne proposent pas de WHV pour une simple raison : ils n’ont pas besoin de main d’oeuvre pour travailler, là-bas. Les étrangers ne leurs serviraient à rien, ou presque (d’autant qu’ils débarqueraient sans doute par milliers, du coup). Mais il y a d’autres moyens d’intégrer le pays, ça s’est déjà vu, et je ne doute pas que tu réussiras ! Et lorsque ça sera le cas, je serai sincèrement ravie pour toi 🙂 Et pour être totalement honnête, un peu pour moi-même également, car ça me donnera l’occasion de dévorer tes articles de blog sur le sujet 😉 Mouahaha. Alors plein d’ondes positives pour l’année à venir, et j’attends la suite ! Et merci pour ta visite, by the way 🙂
Merciiii ^_^