Amorgos est donc la seconde île grecque où nous posions les pieds, après Santorin. Nous avons résidé à Aegiali (au Galaxy Hotel, que je ne vous recommande pas spécialement, les propriétaires n’étant pas très honnêtes) et je me suis tout de suite sentie comme chez moi ! Bien moins touristique et surfaite que Santorin, Amorgos est une île relativement calme où il fait bon vivre. Le premier jour, nous avons fait le tour de notre village et avons découvert des petites rues pleines de charme, des boutiques pleines de fait main, une rue composée uniquement de restaurants accueillants (avec pas mal d’options végétariennes), un joli port et quelques commerces. Nous avons dîné chez Maestro qui proposait un excellent burger végétarien, avant de nous installer un peu plus loin pour planifier les jours suivants en sirotant un milkshake.
Le lendemain, nous avons emprunté des sentiers de bord de côte pour rallier les plages les plus éloignées d’Aegiali (à savoir : beaucoup d’entre elles sont des plages naturistes). Après une baignade, nous avons fait demi-tour pour revenir à la première plage croisée en cours de randonnée : elle est dotée d’un snack bar très chouette construit en hauteur et qui surplombe la mer, avec des chats partout et du mobilier en bois confortable. On y mange très bien, mais j’ai oublié le nom de cet endroit, sorryyy ! Après environ 2000 parties de Uno, nous sommes rentrés nous doucher, avant de ressortir pour le dîner dans notre ruelle préférée.
Le jour suivant, nous avons pris un bus à 10h jusqu’au monastère que l’on aperçoit dans Le Grand Bleu : il faut s’enquiller 300 marches (vraiment 300, ce n’est pas une façon de parler) en plein cagnard pour y accéder mais l’endroit est magnifique. Des petits chats nous accompagnent dans la montée, on s’arrête pour prendre quelques photos (sans trop regarder en bas si on a le vertige) et on essaie de ne pas s’arrêter ! Une fois en haut, on nous prête des vêtements si jamais nous n’arrivons pas assez couverts, et on peut entrer à l’intérieur. La visite vaut le détour et l’accueil est immensément chaleureux. Après avoir redescendu les marches, nous sommes remontés dans un bus en direction de Chora, le village central d’Amorgos. Très chouette ambiance dans ce tout petit village aux ruelles étriquées qui se remplissent extrêmement vite à l’heure du déjeuner. Nous avons mangé de très bonnes pizzas chez Petrino avant de reprendre un dernier bus pour rentrer (attention à ne pas vous tromper dans les horaires, il n’y en a pas beaucoup – et dans l’absolu, il vaut mieux louer une voiture, vous serez plus tranquilles et libres en terme de déplacements sur l’île).
Le dernier jour, nous avons tenté la randonnée qui relie Aegiali au village de Langada mais nous nous sommes perdus : nous avons bien trouvé un village au bout du compte, mais pas celui que nous cherchions. Échec ! Les randonnées sont assez mal indiquées sur l’île mais ça a son charme, on se prend vite pour un aventurier seul sur les sentiers, en quête d’une forme de vie.
Si j’ai beaucoup aimé Santorin pour ses côtés mythique, romantique et photogénique, je vous conseille mille fois davantage d’aller à Amorgos où vous serez vraiment plongé dans la culture grecque, où l’accueil est chaleureux absolument partout, et où les touristes sont bien moins nombreux. Next stop dans les Cyclades -> Koufonissi, un petit coup de cœur !
Comment
Je suis fan! J’aimerais beaucoup m’organiser un petit voyage là bas cet été pour profiter de ces belles couleurs et de l’eau turquoise!