
Le nomadisme digital
On n’explique plus ce que c’est, la notion de travailler à distance (d’où l’on veut) est désormais familière pour tout le monde. On pourrait se dire qu’en étant photographe, cette possibilité ne s’applique pas mais c’est faux : le métier de photographe, ce n’est pas seulement « prendre des photos ». Il y a aussi toute une stratégie de développement à mettre en place, des projets sur lesquels travailler si on veut qu’ils voient le jour, tout un pan administratif à actualiser régulièrement, du contenu à organiser et classifier… Sans compter le développement personnel, puisque notre plus grande force dans un business personnel, c’est nous-mêmes. Il faut donc constamment se former, travailler son état d’esprit, évoluer vers le meilleur.
Voici un aperçu de ma liste de tâches prévues pour ces deux semaines ! Je ne vous la partage pas dans son entier car elle est très longue (comme d’habitude, j’avais vu grand 😅) Mais je voulais notamment :
- faire mon vision board de 2021, pour avoir une vision claire de mes objectifs (professionnels, mais aussi de vie)
- boucler la préparation de mon prochain shooting d’inspiration
- réfléchir à comment axer ma communication vers quelque chose de plus positif
- lire deux livres (« La magie de voir grand » de David Schwartz, et « Sorcières – La puisse invaincue des femmes » de Mona Chollet)
- faire le point sur le temps à allouer à mes différents projets sur l’année
- prendre le temps d’écouter tous les podcasts axés business qui étaient en file d’attente dans mon application
Vous l’avez compris : globalement j’étais sur une volonté de personal growth, de travail mais aussi de découvertes et d’apprentissage. Un joyeux mix qui marche plutôt bien dans mes périodes de creux créatifs, et qui me permet généralement de relancer la machine ! Les mois de novembre, décembre et janvier ayant été très intenses, je sentais que j’avais essoré mon énergie jusqu’au bout et que j’avais besoin de renouveau. Direction Zanzibar, donc !

Matemwe
Pour démarrer mon séjour en Tanzanie, j’ai choisi de m’installer 4 jours à Matemwe (sur la côte est de l’île). J’avais envie d’un endroit isolé qui me permettrait de couper radicalement de la vie à Paris, avec peu de monde et peu de distractions. J’ai booké une chambre au Kiganja Retreat Hotel où j’ai passé des journées à la fois très reposantes et très créatives. L’endroit est magnifique, le staff est adorable et on est à côté d’une école : les journées sont rythmées par le programme des enfants, qui jouent, chantent, récitent ou prient. C’était le cadre parfait pour se sentir directement immergé dans l’ambiance du pays toute en sérénité, et j’ai pu prendre le temps de me faire une « to desire list » (tout ce que j’ai listé ci-dessus) ainsi que de me créer une routine qui correspondait à mes besoins du moment. Pour travailler, le wifi est d’excellente qualité (hors gros téléchargements). Il n’y pas grand chose à Matemwe, et les quelques hôtels du coin proposent donc tous une pension complète. Les repas du Kiganja étaient toujours délicieux ! Ils me préparaient des plats spécialement adaptés à mon régime végétarien, et s’assuraient toujours que les résidents soient contents du repas. Vous pouvez aussi marcher 10/15 minutes en traversant le village, et vous arriverez à un restaurant de bord de plage. Fréquenté uniquement par les locaux, il paraît qu’on y mange très bien pour peu qu’on aime le poisson (et qu’on ne soit pas pressé, car tout est préparé à la commande).
Le village est assez petit, et vraiment pas touristique. Quand je le traversais à pied, il y avait toutes les réactions : des gens hyper souriants qui m’accueillaient avec des « Jambo jambo », des enfants qui couraient vers moi en criant, mais également des gens qui ne semblaient pas ravis. Ne parlant pas du tout le swahili, je n’avais aucun moyen d’interpréter les comportements qui semblaient moins favorables à ma présence, et j’ai juste opté pour le sourire quelle que soit la réaction en face. Plus tard, quand j’ai rencontré des tanzaniens qui parlaient anglais, ils m’ont expliqué que très peu de touristes traversent le village à pied : la plupart se contentent d’aller et venir avec la voiture de leur hôtel sans jamais s’arrêter, d’où l’accueil mitigé. Il ne faut pas que ça vous stoppe pour autant : j’ai eu la plus jolie conversation de ma vie avec une dame très âgée, par gestes, dont je me souviendrai longtemps.
Au départ de Matemwe, j’ai fait deux excursions :
/ L’île de Mnemba, pour faire du snorkelling : c’est le spot le plus connu de Zanzibar car c’est là qu’on vous emmène pour voir des dauphins et des poisson zèbres. L’excursion se fait en deux temps, on vous amène d’abord à la recherche des dauphins et vous plongez une, deux, trois fois… Jusqu’à réussir à les voir de plus ou moins près selon la chance que vous avez. Le jour où j’y suis allée, le groupe de dauphins sur lequel on est tombés comportait des bébés : dans ces cas-là, ils ne s’approchent jamais trop des humains et on ne les voit donc que de loin. C’est malgré tout suffisant pour vivre un peu de magie ! Ensuite, direction l’autre côté de l’île pour faire du snorkelling au milieu des poissons colorés, avant de remonter à bord du bateau où des fruits frais vous attendent avec de l’eau fraîche. J’ai fait mon excursion avec Aliy qui s’est occupé de tout, vous pouvez le contacter directement via WhatsApp à ce numéro : +255 777 665 982
/ L’île de Tumabatu, aussi très connue pour ses fonds marins très colorés et parfois, ses tortues ! Si vous me suivez sur Instagram, c’est lors de cette excursion que j’ai vécu une journée complètement what the fuck avec une nouvelle galère toutes les heures : énorme orage, bateau qui tombe en panne, ancre qui reste coincée, et j’en passe. Les stories sont ici, si vous avez envie de rigoler. Inutile de vous préciser que dans la lignée de toutes ces péripéties, je n’ai quasiment rien vu des fonds marins car il n’y avait aucune visibilité ce jour-là. Assurez-vous bien d’y aller un jour de grand soleil, sinon le déplacement ne vaut pas le coup.

Jambiani
Après 4 jours passés à Matemwe, cap sur Jambiani ! C’est le spot « chill » par excellence à Zanzibar, notamment réputé pour être un spot de kite surf assez dingue. Situé juste au-dessus de Paje (qui est un peu plus grand et brasse plus de touristes), Jambiani est un village rural très calme où l’on est au plus proche des locaux. En effet, tous les hôtels sont construits sur le bord de plage tout le long de Jambiani même, et quand on sort de son hôtel, on est donc dans le village. Le contraste est très fort : on passe de son hôtel généralement moyen à haut de gamme, à un village où les gens vivent dans des maisons qui font la taille d’une cabane, construites en pierres, séparées par des « routes » de boue. La vie sociale du village se passe sur ces routes, les enfants jouent dans les débris, les animaux du village (chèvre, vaches et coqs) vivent en liberté, et les gens utilisent des vieux pneus ou des caisses en bois en guide de bancs publics.
Contrairement à Matemwe, les gens qui vivent à Jambiani sont très habitués aux touristes et ils sont ravis de vous croiser. Les enfants de 3 ou 4 ans savent déjà parler anglais 😅 Et ils sont très contents d’échanger quelques mots, de vous montrer leur coq ou leur ballon. Le village compte une école, quelques épiceries, une poste et un ou deux magasins de vêtements. Tout le monde vit au rythme du soleil, et rien n’est pressé, rien n’est grave. « Polé polé » (doucement, doucement) et « Hakuna matata » (y’a pas de problème) comme on dit là-bas ! Traverser ce village plusieurs fois par jour et échanger avec ses habitants, c’est assurément l’expérience la plus dépaysante de mon voyage. Au bout de 3 jours, j’avais ma petite routine avec mes chemins préférés pour rejoindre mon école de kite.
Car oui, je me suis initiée au kite surf ! Pas assez bien, et pas assez longtemps, mais apprendre de nouvelles choses fait partie de mes goals pour 2021. Le kite surf m’a toujours donné envie, et en voyant que Jambiani était un des spot les plus chouettes au monde pour en faire, je me suis vite décidée. Je me suis inscrite à l’école Lucky Kite et je vous recommande chaudement cet endroit pour vos leçons. Le spot est parfait, le staff est super chouette et on y parle toutes les langues ! Je ne suis pas restée assez longtemps pour être immergée dans l’ambiance de l’école, mais c’est comme une petite famille où tout le monde se connaît, se raconte ses leçons et se donne des conseils. Si vous voulez vraiment apprendre le kite, prévoyez large ! Programmez-vous au moins une semaine complète sur place, car les cours dépendent évidemment… du vent ! Sur les trois jours que j’avais réservés aux cours de kite dans mon planning, je n’ai pu vraiment manipuler mon kite qu’un jour. Les deux autres, le vent n’était pas de notre côté, et il faut donc anticiper ces aléas. Pas rassasiée de l’expérience, j’ai déjà prévu de revenir deux semaines en juillet pour poursuivre mon apprentissage.
À Jambiani, je logeais au Fun Beach Hotel : c’est un assez grand complexe, qui ne correspondait pas vraiment à mes envies mais que j’avais sélectionné pour son wifi très bien noté (ce qui est rare à Zanzibar). Malheureusement, ce fut une déception ! Le wifi était catastrophique et j’ai dû trouver des solutions alternatives pour travailler tous les jours. Néanmoins, l’hôtel en lui-même est chouette : il y a de grands espaces communs dont on peu profiter à toute heure, trois piscines magnifiques et un accès direct à la plage. Le staff est adorable, toujours soucieux de faire plaisir. Mais comme tous les grands complexes, le problème se situe dans la fréquentation : après 4 jours en autarcie à Matemwe, j’ai retrouvé des grands groupes d’européens ultra bruyants qui se croient seuls au monde 🙃 Et ça ne me plaît jamais trop. Mais si ce n’est pas quelque chose qui vous gêne, foncez !
Dans le village, ce ne sont pas les restaurants qui manquent ! En bord de plage les pieds dans le sable, les établissements sont souvent tenus par des occidentaux. À l’intérieur du village, vous trouverez les établissements tenus par les locaux : m’est d’avis qu’il vaut mieux dépenser votre argent de cette manière, mais parfois on ne résiste pas à l’appel de l’avocado toast 😅 Voici trois adresses qui vous plairont à coup sûr :
/ Karibu Restaurant : un restaurant local tenu par Hassan qui vous accueille avec le plus grand sourire qu’on n’ait jamais vu, et qui vous cuisinera les meilleures spécialités avec l’envie sincère de vous faire découvrir la gastronomie de son pays. L’endroit n’est pas le plus fancy de Zanzibar mais vous y mangerez vraiment très bien (aucun souci pour les végétariens : comme partout ailleurs sur l’île, tout est préparé à la commande et Hassan s’adapte aux régimes spéciaux avec plaisir) Pour trouver le restaurant, demandez à n’importe qui dans le village ou sur la plage, tout le monde connaît !
/ Mr Kawaha : ce restaurant n’est pas à Jambiani mais un peu au-dessus, à Paje ! (Comptez environ 10 minutes en voiture) C’est le spot de tous les expatriés : situé juste à côté d’une école de kite surf et directement sur la plage, on n’y croise que des européens en mal de cappuccino ou en quête d’une bonne connexion wifi pour travailler (c’était mon cas). La nourriture est très bonne avec beaucoup d’options véganes et le café est pas mal. Vous pouvez y rester la journée sans problème.
/ Mahali Beach Bar : toujours à Paje (qui est un village plus grand que Jambiani, pour rappel), ce restaurant offre le confort d’un cadre idyllique les pieds dans le sable et d’une excellente connexion internet pour travailler toute la journée. On est bien installé, et on y mange bien ! Pour des prix un peu élevés qu’ailleurs sur l’île, mais qui restent dans la norme pour un européen.





Bwejuu
Je n’ai rien vu de Bwejuu (à 20 minutes en voiture de Jambiani), si ce n’est son très bel hôtel 5 étoiles où j’ai passé une nuit : le Baraza Resort & Spa ! Même si je peux clairement m’en passer en voyage, on ne va pas se mentir : j’ai une attirance pour les hôtels très luxueux. Cette attirance vient du fait que ce type d’établissement est généralement un régal pour les yeux, et donc un terrain de jeu infini pour un photographe (et bien sûr, on ne crache pas non plus sur le confort qui va avec). De temps en temps, j’apprécie donc de me faire ce cadeau et pour mon voyage en Tanzanie, j’ai opté pour le Baraza qui semblait tout droit sorti d’un rêve éveillé. Aucune déception à mon arrivée sur place, tout était magnifique ! J’ai partagé mon temps entre des balades dans tous les recoins de l’hôtel pour y faire des photos, et la piscine.








Stone Town
Dernière étape du voyage : j’ai posé mes valises à Stone Town pour 4 jours. Capitale et seule ville de Zanzibar, on y croise beaucoup plus de monde qu’ailleurs. C’est le seul endroit d’île où l’on peut passer un test PCR et les délais sont les mêmes qu’en France : de 48 à 72h. Je suis donc arrivée quatre jours avant mon vol retour pour Paris afin de faire mon test, et j’en ai profité pour découvrir la ville de toutes les façons possibles. Des ruelles étroites et peu engageantes au plus bel hôtel de la ville, j’ai essayé d’organiser des activités qui me permettraient d’avoir une vision la plus large possible de cet endroit.



/ Un tour guidé de la ville : c’est l’activité à ne manquer sous aucun prétexte (quel que soit l’endroit que l’on visite, d’après moi). Même si vous avez un guide papier qui vous explique l’histoire de la ville dans laquelle vous vous trouvez, ça n’a rien à voir avec les connaissances et les anecdotes d’un local. On voyage d’ailleurs de plus en plus sans guide papier aujourd’hui, on se retrouve à juste se balader le nez en l’air et on passe complètement à côté des endroits que l’on traverse : c’est vraiment dommage. Je suis donc partie en tour guidé avec Youssuf qui était super, vous pouvez le contacter via WhatsApp à ce numéro : +255 776 099 176 J’ai choisi de démarrer la visite tôt le matin pour avoir une meilleure lumière pour les photos, et Yussuf a donc pu m’emmener voir la vie matinale sur la place centrale de Stone Town, où les gens s’installent pour discuter en buvant un café fraîchement préparé par un vieux monsieur et se racontent leur soirée de la veille ou les ragots du moments. J’ai adoré m’asseoir au milieu de ce tableau, boire mon café local en observant les gens. Ensuite, direction les ruelles qui serpentent ! Comme une médina, la vieille ville est composée de petites ruelles qui partent dans tous les sens, et dans lesquelles on a vite fait de se perdre. Yussuf vous donnera quelques conseils pour vous toujours retrouver votre chemin 😊 On est passés par le musée de l’esclavage dans lequel on peut « visiter » les cellules où étaient enfermés les esclaves avant d’être vendus au plus offrant : une horreur qui file une bonne claque. Puis direction le marché de Darajani, très connu ici. J’avais prévenu le guide que je ne souhaitais pas passer par les stands de viande ou de poisson, et on a donc passé pas mal de temps à arpenter les allées chargées de fruits, d’épices et de légumes colorés ! Un bonheur à photographier (même si globalement, faire des photos est assez mal perçu en Afrique, on en reparlera). Il m’a aussi fait goûter un bon nombre de spécialité locales, dont le « katless » (une sorte de samossa aux légumes, en plus épicé), le « chapati » (le pain local), le pain au sésame à base de farine de coco… Et surtout : le « urojo » (aussi appelé « Zanzibar mix ») qui est une soupe délicieuse composée d’un bouillon de curry, d’herbes fraîches, de pommes de terre, d’oignons frits et d’un œuf. On peut y ajouter du bœuf, du poisson ou des falafels. Gros coup de cœur pour cette dernière spécialité !


/ Un cours de cuisine swahili : je me suis inscrite à un cours de cuisine pour apprendre à réaliser quelques spécialités du pays, et c’était vraiment chouette ! C’est Luftia qui s’est occupée de moi : je l’ai retrouvée au marché de Darajani et on a acheté ensemble tous les ingrédients nécessaires pour la préparation des différents plats (végétariens) qu’elle voulait me faire découvrir. Ensuite, direction son village à environ 20 minutes de route de Stone Town : juste à côté de sa maison, elle utilise un bâtiment pour donner ses cours pendant que ses deux plus grands enfants sont à l’école, et que le plus petit est avec sa grand-mère.




/ Darajani Market : à ne manquer sous aucun prétexte ! Le cœur vibrant de Stone Town, où vous pourrez expérimenter la vie locale la plus authentique. C’est l’endroit que j’ai préféré parce qu’on y déambule au gré des étals colorés qui appellent le regard, les vendeurs nous font goûter leurs produits en nous expliquant à quoi ils servent, on y découvre (ou redécouvre des tas de fruits différents), ça bouillonne et c’est la vrai vie ! On ne repart évidemment pas les mains vides, j’ai acheté des gousses de vanille de Zanzibar, des épices pour faire du riz pillau et des bananes rouges pour le reste du séjour 🍌


/ Visiter une ferme à épices : c’est peut-être l’activité que j’ai le moins appréciée pendant tout mon séjour (je n’en ai d’ailleurs même pas parlé sur Instagram je crois) parce que pour la visite que j’ai faite, on sentait que tout était scénarisé et ça manquait de naturel autant que de conviction, du côté du guide qui écoutait à peine mes questions 😅 Je sentais que tout avait été mis en scène pour le point final : le stand qui m’attendait avec toutes les épices à vendre. Un peu dommage mais peut-être que d’autres fermes plus chouettes existent, et que je suis juste mal tombée.

/ Un verre sur le rooftop de l’hôtel Emerson au coucher du soleil : ne manquez cette adresse sous aucun prétexte ! Vous pouvez y aller pour siroter un cocktail au sunset, pour déjeuner le midi ou pour dîner le soir. Si vous optez pour la dernière option, votre soirée sera rythmée par un groupe de musique traditionnelle et vous mangerez à la lumière des bougies. Le lieu en lui-même est magnifique, monter jusqu’au rooftop vous fait traverser les étages colorés et si vous avez de la chance, certaines chambres seront accessibles et vous pourrez les visiter 🙌🏻

/ Zanzibar Coffee House : une très bonne adresse pour boire du bon café et choper un bon wifi pour travailler ! Au choix, dans la petite salle tout en haut ou carrément sur la terrasse au soleil. Lieu très agréable et service rapide ! Évitez juste les heures de grosse chaleur dans l’après-midi car on est vite incommodé malgré les courants d’air.
Pour mes quelques jours à Stone Town, j’ai élu domicilie au Tembo House Hôtel : ayant apparemment très bonne réputation auprès des européens, il était pas mal peuplé. Mais sa situation géographique est vraiment parfaite ! À l’entrée de la vieille ville et positionné directement sur la plage, il donne accès aux deux et l’on peut tout faire à pied. Il dispose également d’une belle piscine et d’un restaurant qui sert toute la journée et jusqu’à tard le soir. Seul point négatif en dehors du monde : les odeurs de friture qui remontent dans les étages jusqu’à 15h à cause du petit déj’ 😅



Quelques conseils pour voyager à Zanzibar
J’avais fait un tour des questions que vous m’aviez le plus posé sur Instagram quand je suis partie, j’en remets quelques unes ici.
/ Combien coûte la vie à Zanzibar ? Comme dans beaucoup d’endroits, tout dépend de la manière dont vous choisissez de voyager. Vous pouvez descendre dans des hôtels à $700 la nuit, ne vous déplacer qu’en taxi climatisé et manger dans les super restaurants avec rooftops : dans ce cas, votre voyage vous coûtera cher. À l’inverse, vous pouvez opter pour un logement chez l’habitant (il y en a plein sur AirBnb), louer un scooter pour vous déplacer et manger dans les cahutes de bord de plage. Dans ce cas, le voyage sera économique ! Pour ma part, sauf craquage comme à Bwejuu, j’essaie de toujours me positionner à peu près au milieu de ces deux façons de voyager. Les hôtels que je vous ai recommandés plus haut sont du milieu de gamme, je me déplace en taxi parce que je n’ai pas le permis mais j’ai aussi pris des vélos (cf mon accident à Jambiani 😅) et je marche beaucoup. Pour les repas, j’ai tout aussi bien mangé dans les restaurants de bord de plage qu’à même les stands sur les marchés. Mais même dans les restaurants côtés, la nourriture n’est pas un gros budget.
/ Comment s’habiller à Zanzibar ? Je sais que c’est une île, qu’il y fait chaud, et que par conséquent on a envie de se balader en short et en maillot de bain toute la journée. Beaucoup de touristes le font. Mais Zanzibar est un pays à majorité musulmane et personnellement, je trouve ça plus respectueux de se couvrir vis-à-vis de leur culture (on trouve d’ailleurs parfois des panneaux destinés aux touristes qui indiquent que les tenues légères sont malvenues pour les locaux). Les hôtels sont une chose, mais quand vous vous promenez dans les villages, couvrez au moins vos épaules et vos jambes jusqu’à mi-cuisse.
/ Comment se déplacer à Zanzibar ? Personnellement, aussi bien pour me déplacer entre les différents points de chute que pour rallier les excursions, j’ai toujours pris des taxis. C’est la meilleure option pour les paresseux 😅 Et c’est aussi la plus chère. J’ai négocié mes gros déplacements (depuis l’aéroport, puis d’une ville à une autre) avec Issa la veille de mon départ (vous pouvez le contacter par WhatsApp au +255 659 994 707 – il est très réactif). J’ai fait les trajets suivants : Aéroport → Matemwe / Matemwe → Jambiani / Jambiani → Stone Town / Stone Town → Aéroport, soit environ 4h de trajet au total, et j’en ai eu pour $150 à régler en espèces lors du premier voyage. Ensuite, vous lui communiquez vos dates et heures de trajet pour les déplacement suivants (toujours par WhatsApp) et la voiture vous attend comme demandé, avec souvent un peu d’avance. Autre possibilité : vous pouvez prendre les bus locaux ! Comme toujours quand on ne connaît pas le pays, il faut prendre le temps d’appréhender le fonctionnement et les horaires. J’avoue que je n’ai pas fait l’effort cette fois, d’autant plus que les gens sont les uns sur les autres dans les bus, avec le Covid c’est pas ouf. Pour les petits trajets dans les villages, vous trouverez des gens qui vous proposent de vous emmener en scooter mais ils demandent cher et la négo n’est pas facile : j’ai toujours préféré marcher. Pour les trajets divers, il y a toujours des voitures qui se proposent de vous emmener (comptez environ 10 000 shillings pour une course de 10 minutes – soit 3,50€)
/ La sécurité à Zanzibar ? Je suis une femme, j’ai voyagé seule pendant deux semaines et je ne me suis jamais sentie en insécurité. Bien sûr il y a des regards, de la drague. Mais je me sens beaucoup plus en danger dans certains coins de Paris en pleine journée. Je n’ai eu à souffrir d’aucun comportement déplaisant ici, je ne me suis jamais faite arnaquer (alors que ne parlant pas la langue, ça aurait été facile) et j’ai plusieurs fois laissé mes affaires sans surveillance sans m’en inquiéter. Le climat général fait qu’on est relax et qu’on oublie sa méfiance occidentale.
/ Faut-il un VISA pour entrer Tanzanie ? Oui, mais pas besoin de faire de démarches préalables. Vous pourrez acheter votre VISA directement en arrivant à l’aéroport de Zanzibar. Prévoyez bien $50 en espèces sur vous (à changer soit en France, soit à retirer à votre escale) et pas des euros ! Parce qu’ils vous prendront 50€ sans faire de distinction avec les dollars, or 50€ ça ne fait pas $50 😅
/ Quels sont les vaccins obligatoires pour la Tanzanie ? Il y a 10 ans, le vaccin contre la fièvre jaune était obligatoire pour entrer sur le territoire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, il est juste fortement conseillé. Mais dans les faits, il arrive quand même qu’on vous le demande au moment de vous délivrer le VISA. Pour éviter tout problème, je vous conseille de vous faire vacciner : de toute façon, c’est un vaccin unique et qui est actif ensuite toute votre vie, il vous servira bien un jour.
Pour vous plonger encore un peu plus dans l’ambiance de Zanzibar, rendez-vous sur Instagram ! Vous trouverez mes stories épinglées sur mon profil et j’ai également publié un petit IGTV qui résume les plus jolis moments de mon voyage, c’est juste ici ! Enjoy ♥️
2 Comments
J’ai pris plaisir à suivre tes aventures à Zanzibar sur Instagram. Le cadre de travail est vraiment magnifique en tout cas. C’est, en effet, une bonne solution pour recharger ses batteries et retrouver l’inspiration. C’est le bienfait des voyages, ils ouvrent les horizons et les perspectives. J’aimerais réussir davantage à travailler à distance, mais j’ai déjà du mal avec le télétravail haha…
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